1942

 02 Janvier . A titre transitoire, le gouvernement de Vichy, par l’intermédiaire du sous-préfet Jean-François Perreau-Pradier, nomme un comité de 5 hommes pour administrer Brest. L’avocat Alexandre Masseron continue de faire office de Maire. le colonel Scheidhauer (responsable de la Défense Passive), Mr Philipon, Mr Raffin font parti de ce comité. Nouvelle alerte aérienne de 18h50 à 23h45, c’est la 309ème, des fusées incendiaires tombent sur Saint-Martin et des bombes sur le quartier de Saint-Louis.

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06 Janvier . De 6 à 8h50 et de 20 à 21h50, un double raid aérien de la R.A.F est mené par 87 appareils sur les croiseurs et 67 autres se focalisant sur les docks. Ces bombardements perturbent le trafic ferroviaire.

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07 Janvier . Alertes et bombardements de 6h42 à 8h30 sur Brest.

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08 Janvier . A 6h30 rue de Verdun, la petite Yvonne Urvoas (4 mois) et Marie Bourlez (30 ans), sont atteintes mortellement par des éclats dans leurs lits.

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09 Janvier . Alertes et bombardements de 5h55 à 8h35 sur Brest.

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10 Janvier . Alertes et bombardements de 3h30 à 8h00 sur Brest.

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11 Janvier . Cérémonie religieuse pour la protection de la ville à St-Michel. Alertes et bombardements de 19h50 à 21h10 sur Brest, provoquant de gros dégâts sur les installations ferroviaires. La maternité est détruite sans qu’il n’y ait de victimes.

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15 Janvier . A Ploudaniel, une femme écope de 5 mois de prison pour insultes envers l’armée allemande.

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19 Janvier . Un cerf-volant de barrage tombe rue Blanqui, entraînant dans sa chute des fils électriques qui électrocutent deux chevaux.

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22 Janvier . Le château de Rosmorduc devient un lieu de repos pour la 9° flottille de U-boot.

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26 Janvier . A Lesneven, une femme écope d’un mois de prison pour propagande anti-allemande. Alertes et bombardements de 22 à 00h20 sur Brest.

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28 Janvier . Alertes et bombardements de 3h40 à 5h35 sur Brest. La voie ferroviaire d’accès au port ainsi que celle de services au Rody sont coupés. Le préfet de la région; François Ripert, assisté du préfet Départemental débattent avec Victor Eusen des conditions de son futur poste à la tête de la mairie de Brest.

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29 Janvier . A Plouguerneau, la population est requise pour monter la garde durant 14 jours suite à la disparition d’un câble.

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31 Janvier . Alertes et bombardements vers 20 heures sur Brest.

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01 Février . Le conseil municipal est dissous.

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02 Février . Explosion d’un chaland à moteur après un sabotage, 4 victimes.

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07 Février . Jean Philipon, alias Hilarion, transmet aux anglais le départ imminent des croiseurs lourds.

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08 Février . Cérémonie religieuse pour la protection de la ville en l’église Saint-Louis.

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Nuit du 10 au 11 Février . A Landerneau, des bombes tombent près de la voie de tiroir et du P.N 296. Téléphone coupé de Landerneau à La-Forest-Landerneau.

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11 Février . Alertes et bombardements vers 20h30 jusqu’à 22h15 sur Brest. Au nez et à la barbe des Anglais, à 22h30 les Allemands déclenchent l’opération Cerberus et sortent leurs trois croiseurs lourds de la rade. Le Scharnhorst, Gneisenau et Prinz-Eugen remontent la manche et traversent le Pas-de-Calais en direction des fjords Norvégiens. Le Prinz-Eugen manqua de faire tout capoter car ses deux remorqueurs brestois firent des prouesses de maladresses involontaires.

Crédit Photo – Wolrd War II Database

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15 Février . A Locmaria-Plouzané, une séance récréative, avec bal et théâtre, est organisée au profit des prisonniers de guerre français, la salle est comble.

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22 Février . A Locmaria-Plouzané, une deuxième séance récréative, avec bal et théâtre, est organisée au profit des prisonniers de guerre français, la salle est à nouveau comble.

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26 Février . Le comité Brest-Lyon a reçu jusqu’à présent 256 propositions des familles Lyonnaises désireuses d’accueillir et d’héberger des enfants Brestois. Le comité pense organiser prochainement un convoi.

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27 Février . Sur ordre des allemands, le journal Brestois La Dépêche est désormais supervisé par la Propaganda-Staffel. La direction est également modifiée, le journal est contraint de passer sous la houlette d’un trio bretonniste, André Rouault, Yann Fouéré et Jacques Guillemot qui dirigent déjà le journal La Bretagne.

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04 Mars . L’ancien directeur de l’hospice civil, Henri Nardon, frère de l’ancien maire de Brest, est arrêté avec neuf autres communistes et vingt israélites par les allemands.

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09 Mars . Suite à la coupure d’un câble, la commune du Conquet doit faire assurer une garde de deux hommes, relevés toutes les deux heures, pendant quinze jours et ce à partir de cette date.

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10 Mars . La Kreiskommandantur rappelle aux navigateurs que la nuit, une distance de 10 Miles (18 kilomètres environ) doit être respectée de la côte sinon, le navire sera exposé à des tirs par des batteries côtières.

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11 Mars . De 8 heures à midi, la gendarmerie et la police allemande procèdent à une rafle d’environ soixante personnes, pour contrôle des identités, suite à des attentats à l’explosif dans Brest.

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12 Mars . les allemands procèdent à une rafle suite à des attentats à l’explosif dans Brest.

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13 Mars . les allemands procèdent à une nouvelle rafle suite à des attentats à l’explosif dans Brest. Au total, 135 arrestations sont enregistrées. Les suspects sont interrogés à la caserne Guépin puis certains sont incarcérés à la prison du château de Brest.

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22 Mars . A 7h48, un train part de la gare de Brest direction Lyon, avec à son bord 28 enfants réfugiés. C’est le premier départ pour cette ville d’accueil. Les Sapeurs-pompiers de Brest sont mis à l’honneur lors d’une cérémonie dans la cour de l’Ecole d’Art Ménager, devenue Mairie provisoire.

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26 Mars . Sabotages de sous-stations électriques à l’arsenal. Trois sous-stations seront détruites dont l’une par le groupe Yves Prigent, Guy Drogou et Albert Rolland.

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27 Mars . La Dépêche de Brest indique que la population brestoise est passée d’environ 80 000 habitants à 35 000 à cause des bombardements.

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03 Avril . Un Wagon de la firme Martini est intercepté à Brest par l’organisation Todt sans bon de réquisition: 6000 bouteilles disparaissent.

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12 Avril . Cérémonie religieuse pour la protection de la ville à St-Marc.

Crédit photo – Archives de Brest (2Fi02511)

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15 Avril . Le journal La Dépêche de Brest annonce que le préfet du Finistère, Maurice Georges, a nommé le Dr Aubry maire de Ouessant. Aucun motif de changement annoncé.

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16 Avril . Lors d’un raid aérien, une bombe tombe sur l’hospice civil, tuant son directeur et faisant de nombreuses victimes.

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28 Avril . A 10 heures une dizaine de femmes manifestant devant la mairie sont dispersées. Vers 12h30, un franc-tireur du Parti Communiste doit abandonner deux valises bourrées de cartouches de tolamite à la gare de Brest car un contrôle et une fouille systématique est effectuée. A 14h30 nouvelle manifestation de femmes. Le cortège parti de la place Guérin pour la mairie mais la centaine de manifestantes sont une nouvelle fois dispersées. Dans l’après-midi la police française perquisitionne plusieurs domiciles de communistes. Vers 21h30 dans la rue de la Vierge, un commissaire français fait arrêter: Yves Prigent, Charles Cadiou, Mathurin Le Goff et Charles De Bortoli. Tous militants communistes, syndicalistes et résistants. Charles De Bortoli, écopera de la peine de mort.

01 Mai . Attentat à la bombe dans les caves d’une entreprise allemande. Deux hommes de l’Organisation Todt sont blessés.

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04 Mai . Une tentative d’attentat échoue devant les locaux du 69 rue Jean Jaurès, permanence du parti Mouvement Social Révolutionnaire ayant de fortes accointances avec les allemands.

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06 Mai . A Lesneven, la statue d’Adolphe Le Flô que les allemands projetaient de récupérer est enlevée par l’entreprise l’Hermitte de Brest et cachée à l’hôpital-hospice de Lesneven.

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10 Mai . Cérémonie religieuse pour la protection de la ville en l’église de Kerbonne.

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18 Mai . Par délibération de la Délégation Spéciale, la rue de la Mairie est choisie pour remercier la ville de Lyon pour son aide envers les Brestois sinistrés. La cérémonie n’aura lieu qu’à la visite du maire de Lyon, en 1943.

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11 Juin . A Lambézellec, explosion dans la cave d’un café de la rue Jean-Jaurès.

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19 Juin . Lors de l’alerte qui dure de 0h45 à 3h30, un ballon de barrage chute à Saint-Marc.

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21 Juin . Cérémonie religieuse pour la protection de la ville à Lambézellec.

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22 Juin . Attentat à l’explosif contre la centrale électrique de l’arsenal de Brest. Toujours à l’arsenal, un tract distribuait invite les ouvriers à débrayer de 9 à 10 heures pour protester contre la présence d’une commission allemande. Une première réquisition de chevaux a lieu à Landerneau.

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05 Juillet . Cérémonie religieuse pour la protection de la ville à Saint-Pierre-Quilbignon.

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10 Juillet . François de La Rocque se déplace à Brest pour visiter les structures des Auxiliaires de la Défense Passive et assister au baptême du fils d’un de ses amis du Parti Social Français (ex Croix de Feu).

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Nuit du 12 au 13 Juillet . Un attentat souffle les locaux du 69 rue Jean Jaurès, permanence du parti Mouvement Social Révolutionnaire ayant de fortes accointances avec les allemands. Eugène Kerbaul attribue cette action au parti Communiste.

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14 Juillet . Des machines de la station de pompage hydraulique de l’arsenal de Brest sont endommagées, Albert Rolland y participe.

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15 Juillet . Dans l’arsenal, un saboteur coupe des courroies de transmissions.

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24 Juillet . Vers 16h30 les trains 1564 et 2796 en gare de Landerneau sont mitraillés par les alliés, 13 voyageurs sont blessés sur les quais. La halte de La Roche-Maurice a également été mitraillé, la gérante et quelques passagers sont blessés.

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03 Août . Après négociations entamées en 1941 par Victor Le Gorgeu, la comtesse Jeanne Bertier de Sauvigny vient installer à Brest un poste des Sections Sanitaires Automobilistes Féminines.

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10 Août . Le tunnel de Recouvrance est terminé, il permet de donner accès à l’énorme abri creusé dans le roc qui relie Laninon à l’Arsenal en passant sous les fortifications.

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15 Août . Une cérémonie se déroule à Plougonvelin afin d’affirmer sa volonté « d’unité française«  . La pointe Saint-Mathieu est choisie comme lieu de prélèvement de la pincée de terre qui doit être remise au Maréchal Pétain. Ce dernier doit la remettre, le 30 Août 1942, sur le monument élevé à Gergovie à la mémoire de Vercingétorix, avec des sachets provenant de toutes les provinces.

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21 Août . Un brigadier de police est blessé par cinq balles tirées par un cycliste.

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25 Août . Attentat à Brest contre un soldat allemand puis un autre attentat contre un marin allemand mais cette fois l’auteur est appréhendé.

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03 Septembre . Trois transformateurs de l’arsenal sautent, 12 officiers sont tués.

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09 Septembre . Attentat contre un débit de boisson au 30 rue Massillon.

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18 Septembre . Un raid aérien bombarde Brest et sa banlieue.

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20 Septembre . Attentat du Gasthaus des officiers de la Kriegsmarine à Brest, Albert Rolland y participe. Attentat également contre un foyer de la Wehrmacht.

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26 Septembre . Lors d’un bombardement sur Brest un avion est abattu et s’écrase au hameau de Kermabezet en Plouguin. Deux aviateurs tomberont en parachute, l’un à Plouguin, l’autre à Plabennec. Hélas ce dernier ne survivra pas.

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Octobre . Un parachutiste, surement pilote, est arrêté à Plougastel-Daoulas.

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06 Octobre . A Plougonvelin 3 pêcheurs, pourtant dans une zone autorisée, se font tirer dessus par des soldats allemands depuis l’îlot de Bertheaume. L’un des pêcheurs, 65 ans, est blessé et se fera opérer à la Kreiskommandantur.

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21 Octobre . Un train de 550 ouvriers réquisitionnés de l’Arsenal part en Allemagne (D’autres sources évoquent le 22 et d’autres le 23).

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01 Novembre . Un nouveau train de 50 ouvriers spécialisés part pour l’Allemagne, à Hambourg.

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04 Novembre . C’est 68 ouvriers qui à leur tour sont envoyés en Allemagne pour y travailler.

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05 Novembre . Attentat sur un train de permissionnaires au niveau du Rody.

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07 Novembre . Le sous-lieutenant Heribert Hufnagl, pilote de la 8° escadrille de chasse se tue en s’écrasant avec son Fockewulf 190 à Saint-Renan. Ce jour là, il y avait un bombardement sur la base sous-marine et celle des torpilleurs par deux vagues successives. 34 avions participent à l’attaque. 15 morts et 15 blessés parmi la population civile Brestoise. La ligne de chemin de fer de Brest est coupé par une bombe.

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11 Novembre . L’armistice de 14/18 est commémoré au nez et à la barbe des Allemands par les footballeurs de Plougonvelin au monument aux morts. A Brest, dans la nuit, on macule des panneaux de signalisations écrits en allemands de goudrons et autres crasses.

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14 Novembre . Le journal du PNB, l’Heure Bretonne salut la décision des autorités allemandes de faire main basse sur toute la France en franchissant la ligne de démarcation.

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19 Novembre . Attentat contre un foyer de la Marine.

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20 Novembre . Attentat contre les bureaux allemands du 17 ru Jean-Jaurès.

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18 Décembre . Une ordonnance allemande informe la population que la détention de tracts à son domicile est passible de lourdes sanctions.

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20 Décembre . Les travaux commencent du côté de Kéravel en Trébabu pour construire un chemin ferré pour acheminer des matériaux lourds sur la côte pour la construction du mur de l’Atlantique. A Brest, un attentat est perpétré contre un hôtel occupé par les allemands.

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22 Décembre . A la suite de la distribution de tracts, l’occupant décide de fermer les établissements publics à 21 heures et d’instaurer le couvre-feu à 21h30.

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